dimanche 21 juillet 2013

lundi 15 juillet 2013

mercredi 10 juillet 2013

Les Freres Bourroulec - Arts Décoratifs de Paris







    Nouvelle exposition pour les deux frères bretons, après la grande rétrospective qui leur avait été consacrée au Centre Pompidou de Metz. Les Arts décoratifs de Paris nous accueillent et nous livrent tout le travail des frères Bourroulec de manière assez majestueuse au moyen d'une scénographie très juste.



    La pièce marquante de l'exposition, en effet, est le grand hall dont la voute et les murs ont été recouverts d'un tissus blanc tendu, créant un nouvel espace plus cosy, où s'épanouissent les créations monumentales des deux designers. On y trouve ainsi les fameuses parois modulables pour lesquelles ils sont très connus, adoptant des formes organiques ( algues, nuages ... ) et développées ici à l'échelle de l'espace du musée.
      Dans cette exposition plus que lors de leur précédente rétrospective, on sent réellement la capacité des objets et meubles à structurer l'espace. La scénographie choisie met ce paramètre en exergue et nous invite à circuler très naturellement entre les oeuvres sans pour autant se sentir face à une vitrine d'exposition. Les matériaux sont chauds, colorés, le regard attiré par la matière et rythmé par les différentes structures. C'est très appréciable, le tout circule bien, jusqu'à leur fameux '' Textile field'' , un grand tapis très confortable permettant de s'assoir et de s'allonger tout en contemplant le reste de la pièce. Amusant et agréable! 



       Les deux ailes encadrant la grande partie centrales sont un peu plus spécifiques. D'un coté des petites salles aménagées avec thématique, une chambre, une salle de bain. Bien présenté, rien a dire, mais plus dans ce que l'on s'attend à voir dans un expo de design. Des petits salons ikea ++ somme toute. Ce qui n'enlève en rien à la qualité de leur boulot et aux ambiances des mises en scène !

De l'autre côté on a cette longue pièce ( voir photo ci dessus), aménagée comme un grand espace de travail, et structurée par les meubles des frères Bourroulec. On y trouve de petits bureaux fermés sur eux mêmes et emboitables ( des parois montent de part et d'autre de la planche de travail), de longues tables types open space, modulables également, mais surtout une oeuvre les ayant rendu célèbres  : l' ''alcove high back sofa'' .




     Ces canapés , tout comme les bureaux évoqués plus haut, ont la capacité d'etre rapprochés et de créer une intimité au milieu de collectivités ou au sein d'espaces public. Leur agencement joue des cloisons, et on est d'avantage dans le vocabulaire de la pièce que du meuble.

     Enfin, aux murs de cette pièce sont accrochés une quantité faramineuse des dessins préparatoires des deux frères. A mi chemin entre illustration, abstraction, recherches de matières et recherches de forme, on s'éloigne un peu de l'objet designé pour se trouver aux sources du travail des designers. Ces esquisses colorés complètent tout à fait l'exposition, accompagnées de quelques vidéos montrant les frères Bourroulec à l'oeuvre . 

En définitive, cette exposition ci m'apparait comme la plus aboutie, après celle de Metz, et ce grâce au travail de scénographie qui a été en grande partie confié aux designers eux même. Un plaisir à parcourir!

Nils Volker - One hundred and Eight


Ying Gao



Projet Playtime, vidéos visibles ici

Jum Nakao





Cloud, en collaboration avec Luce Couillet (de L'ENSCI ) pour Futurotextiles


La Ribot - Despliegue


La Ribot '' Despliegue '' 
Vidéo 45''
Juillet 2013 au Centre Culturel Suisse . 

Jusqu'au 14 juillet 2013, l'installation Despliegue de La Ribot est présentée au Centre Culturel Suisse . 

Au regard des nombreuses expositions vidéo contemporaine, l'artiste madrilène se démarque du lot par une présentation assez magistrale et très percutante visuellement. 

Au sol de la pièce qu'occupe '' Despliegue'', est projetée une très grande vidéo de la Ribot dans son propre atelier. La caméra est fixe et filme La Ribot en plongée en train d'élaborer au sol une grande composition rectangulaire, au moyen de vêtements et d'objets hétéroclites . Tout en agençant ces derniers dans sa '' page'', elle tient une caméra dans ses mains, enregistrant son action de manière mobile - ainsi que les bruits émis - et qui est retransmise à la verticale cette fois ci, sur une télévision accrochée au mur de la galerie. Cette vidéo mobile est également introduite dans la projection au sol, par trois écrans rapportés petit à petit et disséminés parmi les objets hétéroclites. 

Cette vidéo performance a vraiment trait à la peinture, à la composition, et tend à la picturalité. J'ai vraiment la sensation, en étant introduite dans cette pièce, d'assister à l'élaboration d'un tableau dans lequel les objets sont utilisés comme des surfaces, des couleurs, des valeurs. La Ribot y orchestre tout celà, faisant corps avec son tableau dans une chorégraphie hypnotisante, relayée par les multiples points de vus et mises en abimes permises par les écrans et projections vidéos. 

Un tableau vivant. 



dimanche 7 juillet 2013

Valentin Van der Meulen



( Découvert dans Tracks )

Tony Orrico




( Découvert dans Tracks )

Lionel Sabatté




( Découvert dans Tracks )